Il y a des skateurs qui font des tricks. Et il y a Ray Barbee, qui fait de la poésie en mouvement. Si t’as déjà regardé sa dernière vidéo “Daydreamin”, tu sais de quoi je parle. À 50 piges passées, le mec ride toujours comme s’il effleurait le bitume, chaque push imprégné d’un groove unique. Une fusion de style, de musique et de vibes pures qui fait de lui un ovni dans l’histoire du skateboard.
Contenus de la page
Un pionnier du street en mode freestyle
Ray Barbee, c’est pas juste un skateur. C’est un artiste de rue, un musicien de la board. Il a fait ses premières apparitions dans les années 80 avec Powell Peralta dans des vidéos cultes comme Public Domain ou Ban This, où son style à base de no complys, ollies enchaînés, et autres combos freestyle ont redéfini les codes. Il a injecté la fluidité du flatland dans le chaos du street, comme un Miles Davis des trottoirs californiens.
Ci-dessous sa board que j’ai, bien sûr, ridé étant plus jeune :

Dans “Daydreamin”, on retrouve tout ça : sa manière de cruiser dans les rues désertes, de poser des tricks simples mais élégants, toujours en rythme avec ses propres compositions synthé-jazz que tu peux retrouver sur Deezer : https://dzr.page.link/bJgYAApj8E9B2Wn68. Un no comply, un revert 360… et une vibe que personne d’autre n’a su reproduire depuis.
Vidéo contemplative, planches spirituelles
Réalisée par Exploredinary (au passage Les Coulisses de la Réalisation des Vidéos de Skate), la vidéo est un voyage méditatif. Les plans drones signés Daniel Driensky captent l’essence du flow de Ray : tranquille, souple, presque céleste. La caméra ne le suit pas, elle l’accompagne. On ne regarde pas Ray Barbee, on vibre avec lui.
Et puis y a la musique. Composée par Barbee lui-même sur un Hydrasynth Explorer, c’est un trip ambient qui flotte dans l’air comme ses manuels interminables. Cette symbiose entre son skate et ses sons fait écho à une génération qui voit dans le skate plus qu’un sport : une expérience sensorielle, un rituel introspectif.
Comme le dit un fan dans les commentaires : “Some childhood heroes remain your hero.” Ray est resté fidèle à ce qu’il est, sans jamais forcer, et ça se sent. Il n’a jamais eu besoin d’envoyer des flips sur dix marches pour marquer les esprits. Il skate avec son cœur, et ça, c’est intemporel.
L’héritage d’un sage du bitume
Si Ray inspire toujours autant en 2025, c’est pas un hasard. Il a su tracer une voie unique : rider, jouer, transmettre. Dans un monde où le skate s’est hyper-technicisé, il nous rappelle qu’un simple powerslide peut transmettre autant d’émotion qu’un hardflip sur triple set. Il est l’un des rares à avoir réussi l’équilibre entre skateboard, photographie argentique, musique live et foi chrétienne, sans jamais perdre sa sincérité.
Un internaute résume parfaitement ce qu’on ressent :
“Skatin’ & synthin’, my two favorite things.”
En guise de dernier mot…
Regarder Ray Barbee rider aujourd’hui, c’est un peu comme revoir un vieil ami. Il a pris de l’âge, ouais, mais son sourire, son flow et sa façon de faire rimer courbe et musique n’ont pas pris une ride. Il incarne une philosophie : le skate comme art de vivre.
Alors si un jour tu doutes de pourquoi tu skates, repense à Ray, à ses slaloms tranquilles, à ses accords jazzy, à son no comply fait avec amour… et rappelle-toi que le skate, avant tout, c’est une histoire de joie de vivre.
Laisser un commentaire