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Claus Grabke, légende européenne du skateboard
C’est d’abord un mec né le 30 janvier 1963 à Gütersloh, en Allemagne — un vrai pionnier du skate dès les années 80 ! Il a remporté 19 titres de champion d’Allemagne, a été deux fois champion d’Europe, et, cerise sur le half-pipe, a brillé à la Monster Mastership de Münster, compétition mondiale phare de l’époque (Münster Monster Mastership). En 1986, il devient le premier Européen à faire la une de Thrasher Magazine — ouais, la consécration immédiate.
Moments qui marqueront l’histoire du skateboard
Quand tu visionnes le reportage “Claus Grabke: The Untold Story of a European Skateboarding Legend”
ce sont surtout des instants de pur génie qui restent gravés. Tu vois Grabke en freestyle, en slalom, en half‑pipe : toujours polyvalent, toujours précis. Ce gars-là, il dominait tout. On voit comment il amène du style sur les courbes, comment sa technique est fluide, aussi bien sur les modules faits maison (nous aussi, parfois, on a bricolé des planches) qu’en compétition internationale.
Son execution technique était bluffante : contrôle du corps, équilibre millimétré, créativité dans les trajets et les combos. Ces séquences illustrent parfaitement l’importance du mouvement organique dans le skate. Même dans le reportage, certains passages nous mettent la chair de poule, parce qu’on capte l’audace du rideur, sa manière de « réinventer » chaque trick dans l’instant.
Les séquences urbaines ou naturelles montrent aussi bien des spots bricolés que des modules dignes de compète internationale. Grabke affronte les pentes, les jardins, les bowls, toujours avec une aisance rare. C’est là que tu sens vraiment pourquoi il est une référence historique pour tout skateur européen qui se respecte.
À propos de Klaus… ou Claas ? Claus ? On l’appelle aussi “Klaus” parfois — petite coquille, mais toujours le même champion.
Naissance et révélations
- Né le 30 janvier 1963 à Gütersloh (Allemagne)
- Skate depuis 1976, avec un premier board bricolé (du bois, du tapis, des roues vissées à la sauvage), en mode “made at home” façon DIY. Il s’est mis à skateboarder sans le savoir, juste pour s’éclater avec son cousin.
Anecdote 1 — La revanche du gamin bizarre
Claus Grabke raconte que, enfant, il était harcelé à l’école à cause de ses jambes tordues. Le skate est devenu sa revanche personnelle : « J’ai gagné mon premier championnat en 1977 — slalom, high‑jump, freestyle — et à ce moment-là, les autres m’ont regardé autrement ». Ce gamin torturé par les moqueries s’est transformé en champion et en guerrier du skate.
Anecdote 2 — Le handstand dans la baraque
Il garde toujours les trophées et même des films super‑8 de ses premiers exploits. Il raconte avoir fait un handstand sur trois planches empilées, en freestyle, et que c’est justement ce jour-là que son père a invité ses amis pour leur montrer : « Il était tellement impressionné qu’il a présenté ça comme un miracle ». Des moments sincères bourrés d’émotion.
Achievements béton
- 19 fois champion national, 2 fois champion d’Europe, plusieurs titres en Europacup, et victoire à Münster Monster Mastership.
- Première une de Thrasher en 1986 pour un Européen.
- Intrôné à la Skateboarding Hall of Fame (SHoF) en 2024, parmi les premiers Européens dans ce panthéon américain.

Mais Claus Grabke n’est pas juste un skateur. Il est aussi musicien, producteur, tontechniker, label manager, animateur MTV… Il a chanté dans des groupes comme Eight Dayz, Alternative Allstars, Thumb et sorti des albums solo comme Dead Hippies/Sad Robots (2002) ou Deadly Bossanova (2008). Ce mec-là, il est du genre touche-à-tout.
Mon mot de la fin
Tu vois, cette vidéo, elle n’est pas juste un reportage. Elle pose une empreinte lente et profonde dans la mémoire du skate européen. Ce n’est pas qu’une chronique nostalgique : c’est une ode à la détermination, à la créativité, à l’esprit “fuck les règles” qui te donne envie de retourner gratter le béton sur ta board.
Quand je la regarde, j’ai envie de me redéfouler sur un curb, de bricoler un bank en bois, de retrouver cette flamme.
Le reportage, en documentant Claus Grabke, nous donne une figure moteur, une preuve vivante que le skate européen n’est pas un vulgaire dérivé américain : il a sa propre substance, sa propre fierté. Il nous rappelle qu’on a nos légendes, nos racines, nos styles. Retrouve ici d’autres légendes du skate !
Allez, je te laisse sur cette note : la vidéo est une source d’émotion et d’inspiration. Et à chaque fois que la vie te met des courbes, pense à Claus sur sa board bricolée, handstand improbable, et dis-toi que ton spot n’est pas si mal 😉
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